Autofac (1955) / Le règne des robots (1956)
Autofac (1974) / Autofab (1997)

Illustration by Emsh
The truck was massive, rambling under its highly packed load. In many ways, it resemble conventional human-operated transportation vehicles but with one exception - there was no drivers cabin. The horizontal surface was a loading stage, and the part that would normally be the headlight and radiator grill was a fibrous spongelike mass of receptors, the limited sensory apparatus of this mobile utility extension.

L'engin était massif. Il ressemblait à un camion; avec cette différence qu'il ne comportait pas de cabine pour le conducteur et que, à l'endroit où se trouve habituellement les phares et le radiateur, il y avait un bloc spongieux - l'appareil sensoriel du véhicule
Trad. Daphné Halin in Le règne des robots, Galaxie n°33 - Août 1956

 

 

 

C'était une sorte de gros camion qui s'avançait dans un grondement infernal, avec son chargement solidement arrimé. Il ressemblait par maints côtés à un de ces camions de transport traditionnels, à la différence qu'il n'y avait pas de cabine pour le conducteur. Il y avait une plateforme de chargement horizontale et, à la place de ce qui aurait dû être les phares et la grille du radiateur, une masse spongieuse de récepteurs : le système sensoriel de ce mobile.
Autofac in Marginal n°5 - Sept./Oct. 1974

 

Un volumineux véhicule utilitaire arrivait, précédé d' un grondement infernal. Avec son chargement solidement arrimé, il ressemblait par maints côtés aux camions traditionnels à pilotage manuel, à la différence qu'il ne possèdait pas de cabine-conducteur. Seulement une plate-forme de chargement horizontale, et à la place des phares et de la grille du radiateur, une masse spongieuse de récepteurs représentant un appareillage sensoriel limité.
Trad. revue et harmonisée par Hélène Collon, Denoël - 1997



Now all the people in the room were closing furiously around the upright cylinder, their impotent resentment boiling over. The machine sank down and dissapeared as they dragged it to the floor.

A présent, tous deux s'acharnaient sur la machine qui s'effondra.

 

 

 

 


Maintenant tous les gens dans la salle donnaient l'assaut au bloc de métal, laissant exploser leur colère. La machine s'effondra et disparut, alors qu'ils la traînaient sur le sol.

 

 

Furieux, incapables de réfrèner plus longtemps le ressentiment que suscitait en eux leur impuissance, tous cernaient à présent la machine. Elle finit par s'effondrer et disparut sous la marée humaine qui l'entraînait à terre.




This illutration by Thierry Leroux was attached to the second French translation of Colony in Marginal n°5 - Sept./Oct. 1974

Cette illustration de Thierry Leroux figurait dans la 2eme traduction française de Colony dans
Marginal n°5 - sept./oct. 1974